Ami.e.s des coquelicots, bonjour,

Notre précédant message dénonçait la promesse mensongère de l’abandon du
glyphosate sous 3 ans. Ce message dénonce les mensonges par omission des
fabricants de pesticides.

L’article paru dans le Dauphiné Libéré du 2 décembre fait état de l’action
juridique engagée par 9 associations, représentées par Maître Tumerelle avocat
à Montélimar, devant le pôle santé du tribunal judiciaire de Paris.

La plainte a été portée pour dénoncer le fait que des substances cancérogènes
(arsenic, métaux lourds..) ont été trouvées dans 14 pesticides vendus au «
grand public » sans la mention de ces produits nocifs sur l’étiquette. Ces
composants de pesticides n’auraient pas été déclarés lors de la demande
d’autorisation de mise sur le marché. Le procès devra statuer s’il y a eu
fraude, d’autant plus que la vente du glyphosate aux particuliers est
interdite depuis le 1er janvier 2019.

Le recours des politiques et des producteurs de pesticides à ces mensonges
conduit à une méfiance qui peut entretenir chez certains les comportements
complotistes.

La réponse militante du mouvement des coquelicots a été de mobiliser 2
millions de signataires pour réclamer l’arrêt du glyphosate, déstabilisant
ainsi les élu.e.s de la majorité. Notre députée, Célia de Lavergne qui nous a
reçus le 12 octobre dans sa permanence à Chabeuil, n’a pas voté l’usage des
insecticides neurotoxiques pour les semences de betteraves sucrières.

Plus que jamais la question de la transparence est centrale. Pour faire
pression contre les abus des pollueurs et la carence de L’État en matière de
contrôle, plusieurs associations, dont “Générations futures” et “Nature et
Progrès”, lancent une “campagne citoyenne”. Rejoignez cette campagne sur le
site https://www.secretstoxiques.fr/

Bien amicalement,
Hubert Nadin (adhérent “Générations futures”
https://www.generations-futures.fr/) et Bernard Simonin (adhérent “Nature et
Progrès” https://www.natureetprogres.org/)